ICI LA VOIE...
2009. Bientôt finie même. La droite est décompléxée jusqu'à l'extrème, la police aussi. Cette année a été particulière pour moi, peut-être que je vous raconterai. Je l'ai donné en parture à des chiens enragés, plutôt ils sont venus l'attraper. J'ai eu bien le temps de regarder mon pays, le monde, et mes cons citoyens s'y vautrer dedans. Je les ai vu refuser un vaccin pour mieux s'y ruer dedans. Je les ai vu se taire quand il fallait hurler, je les ai vu se résigner quand il fallait se battre. Dernièrement j'ai vu une main de joueur de foot susciter plus d'émotion, plus de colère qu'une désertion des pays les plus riches au sommet contre la faim. J'ai vu des guerres se faire et nous, pour laisser faire. Une année de plus me direz-vous, une de plus sous le signe des faciles fatalités, des pratiques résignations. Mais j'ai pas l'impression. Comme si un palier avait été franchi. Certains préfèreraient parler de régression, de recul. C'est physiquement impossible. On avance. On construit. Un gros tas de merde certes. Mais on construit. Notre futur. Dans celui où nos enfants feront leur présent. L'Homme n'est ici au final que pour ça. Etre présent pour fabriquer le présent de la génération suivante. L'homme n'a jamais eu de futur. C'est qu'une question d'espoir. C'est espoir qui rend prétentieux, jusqu'à la pourriture, jusqu'aux immondes débats sur fond de sang pur. On croit parler de celui des nations, c'est juste celui de l'humanité, c'est juste sa gorge qu'on vient de trancher. Jusqu'aux débats immondes du malade qui rapporte le plus pour cacher l'évidence que se sont nos gouvernants qui se cachent. Cette année c'est comme si nous avions fini la 1ere couche sur les murs des présents de nos futurs enfants. Celle qu'on ne rattrape jamais, qu'on peut juste recouvrir.
Allez, en 2010 on passe la deuxième couche....