LA SADO ET LES MASOS
La présidente du MEDEF Laurence Parisot a déploré mercredi matin la "galère" de la grève qu'elle a associé à un "ringardisme" et au "goût un peu masochiste pour le conflit et la lutte".
"Quelle galère ce matin, comme c'est pénible, difficile, contrariant! Comme c'est aussi gênant vis-à-vis du reste du monde. Je ne cesse de penser à ceux qui nous regardent aujourd'hui et qui se disent mais 'qu'est-ce que c'est que ce ringardisme'?", a-t-elle commenté sur Europe-1.
"Il faut que nous soyons tous capables d'abandonner ce goût, à mon avis un peu masochiste, pour le conflit, pour la lutte", a-t-elle exhorté, estimant que sur le terrain de la négociation, il fallait "trouver un terrain d'entente, entreprise par entreprise".
"C'est quelques centièmes de croissance en moins que nous sommes en train d'organiser cette semaine, la désorganisation générale coûte", a déploré la responsable du syndicat patronal, estimant "absolument pas souhaitable" que le conflit perdure. Ce serait "une catastrophe dans les relations entre les entreprises et leurs clients".
Elle a par ailleurs salué "la mobilisation des Français pour venir travailler'. "Je ne suis pas étonnée, car aujourd'hui les Français veulent travailler", a-t-elle noté.