CRACHE TON VENIN

Publié le par Nawa

"L’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) vient de mener une enquête auprès des les jeunes majeurs scolarisés dans l’enseignement supérieur (au moins dans les lycées et les IUT) en Champagne-Ardenne. On parle d’un échantillon de 4000 jeunes majeurs. Cette enquête, confiée à l’Organisme Régional de la Santé (ORS), s’appelle « SAGE » et a reçu bien évidemment l’accord du Recteur de l’Académie. De quoi s’agissait-il ? Il s’agissait, pour ces étudiants majeurs de remplir un « auto-questionnaire » portant sur leur situation sociale, familiale et scolaire, l’existence éventuelle d’une dépendance par rapport à une quelconque drogue, leurs habitudes de consommations, leurs antécédents familiaux, leur niveau habituel d’impulsivité, leur éventuel état dépressif, leur éventuelle déviance sexuelle, ... sans oublier l’éventualité de violences sexuelles subies dans leur enfance. Ce long questionnaire (quarante cinq minutes prévues pour y répondre) est accompagné ... d’un prélèvement de leur ADN ! ! ! Pour l’INSERM, le but de cette enquête est d’étudier « l’interaction entre facteurs environnementaux et facteurs génétiques » (extrait de leur propagande distribuée aux élèves juste avant de passer aux choses sérieuses...) Mais, ne vous inquiétez pas : tout ceci est anonyme... et l’INSERM, pour rassurer ce public, définit l’anonymat en ces termes : « Les personnes de votre entourage n’auront donc jamais connaissance de vos réponses »... comme si l’anonymat ne concernait que l’entourage ! En fait, ces étudiants étaient invités à donner, dans une enveloppe cachetée, leur nom, leur adresse et leur numéro de sécurité sociale s’ils acceptaient une réévaluation dans 3 ans. En effet, l’INSERM affirme que cette enveloppe ne sera décachetée que dans 3 ans. Avec quelles garanties et quels contrôles ? ... Cette enquête a été déclarée à la CNIL ce qui a fait croire à certaines administrations de lycées que la CNIL aurait donné son autorisation alors que celle-ci, depuis 2004, n’est plus qu’une chambre d’enregistrement en ce qui concerne tous les projets de l’Etat et de ses administrations. "

La suite ICI...Vous l'avez voulu sarko ! Faudra pas venir chialer dans quelques mois !

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C
en l'occurence l'investigateur ce n'est pas toi monsieur galawath avec ton honnêté et ton intégrité... le commandeur ce n'est pas toi, permets moi d'avoir des doutes...
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N
Galawath, je suis d'accord mais nous avons un président en faveur de l'eugénisme. Le génétique n'est pas mauvais tu aas raison mais est-il nécessaire de s'attarder à chercher une corrélation entre "déviances sexuelles" ou autes alcoolémies et gèenes que certains qualifient de déficiant ? Cette recherche précisemment répond étrangement au désir de notre nouveau tout bo président....tu es chercheur doonc je ne vais pas t'apprendre que pour obtenir des subventions tu dois répondre à des critères gouvernementaux pour satisfaire leurs besoins !!! Quant à l'anonymat où se trouve-t-il quand il recquiert un numéro de sécurité sociale et qu'il est précisé qu'il sera respecté juste pour l'entourage.....l'obscurantisme est ailleurs sur ce cas, je le crois fortement !
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G
Bonjour<br /> je suis, entre autres, chercheur à l'INSERM. Je dépose des projets avec des prélèvements d'ADN. L'anonymisation est une obligation. Les règles de prélèvements, les tests réalisés, les associations entre ces tests sont évalués en amont par ce qui s'appelle le Comité de Protection des Personnes.(ex CCPPRB, résumé en comité éthique). Ce comité évalue le projet scientifique, et les moyens proposés pour le mettre en oeuvre. Il évalue également les notions de confidentialité, les notions de protection des données. Ensuite la CNIL intervient sur les règles d'archivage, et de protection des fichiers numériques (règles d'accès notamment). Toute modification de protocole doit être approuvée par le CPP. <br /> Si l'étude a passé le CPP, les régles d'anonymisation et de transfert d'information aux participants sont strictes. Et aucun chercheur INSERM n'a envie de voir ses travaux dévoyés par un quelconque politicien en mal de vedettariat.<br /> La prudence est une chose saine. Quand elle devient excessive, et que d'aucuns crient au loup à mauvais escient, il faut se méfier à ne pas sombrer dans l'obscurantisme. Génétique ne veut pas dire mauvais. Il est bon de s'en souvenir. De la même façon que le projet ne devra pas être dévoyé par certains qui voudraient en tirer des conclusins inexactes, non obtensibles par le design même du projet, i lne faut pas par avance vouloir prêter aux investigateurs des ambitions autres que les leurs.<br />  
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T
Tu as bien répondu Germaine...
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C
je m'appelle germaine de montrouge, j'habite 225 bd raspail à marseille et jamais au grand jamais je n'ai fumé de joint et n'ai aucune acoutumance au chocolat, je ne fais l'amour que pour me reproduire et depuis qu'on m'a privée de mon utérus, plus jamais, mais plus jamais, je n'ai forniqué...<br /> dis, j'ai bien répondu m'sieur?
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