MORTS DE VOULOIR VIVRE
Mort de 15 clandestins au large de l'Espagne AFP.
Question : quelle raison pourrait vous pousser à embarquer sur un radeau bateau, entasser comme des poulets en batteries, pour traverser les océans pendant environ 1 semaine, sans AUCUNE mesure de sécurité, sans manger, sans boire ? quelle raison pourrait vous pousser à risquer fortement votre vie au milieu de nulle part ?
Je n'en vois qu'une, echapper à sa propre mort, la retarder, retarder celle de ses proches.
Alors on peut faire toutes les lois qu'on veut, toutes les politiques qu'on veut. des quotas, des rafles, des délations. Tout. Mais ça ne sert qu'à une seule chose : à condamner l'Homme de vouloir vivre. A condamner l'Homme pour n'être pas nait au bon endroit, à le condamner pour avoir enfreint la propriété nationale. Mais jamais ça ne le résignera à se laisser mourir. Jamais ça n'atteindra le plus primaire des instincts, celui de survivre.
15 morts de plus au milieu des océans. 15 morts anonymes, clandestins de nos vies faciles. 15 morts que personnes ne pleurera, n'honorera sauf par ceux qu'ils avaient quittés pour les aider à vivre. Mais il faut avoir le temps des larmes, et c'est un luxe innaccessible pour cet étranger, cet autre monde, celui qu'on pille, qu'on oublie. Il est temps de rassembler l'argent qu'ils n'ont pas pour payer les requins de ne pas bouffer au moins l'intestin.
15 morts mort à temps, morts avant nos délations, nos accusations, nos alibis. 15 morts qu'on ne pourra pas accuser de voler notre pain, nos allocations, notre travail. mais chut...c'est autour du petit frère maintenant de voguer la galère. C'est au tour du petit frère maintenant de sauver sa mort pour l'enfer. C'est autour du petit frère de quitter sa mère.
Question : quelle raison pourrait vous pousser à embarquer sur un radeau bateau, entasser comme des poulets en batteries, pour traverser les océans pendant environ 1 semaine, sans AUCUNE mesure de sécurité, sans manger, sans boire ? quelle raison pourrait vous pousser à risquer fortement votre vie au milieu de nulle part ?
Je n'en vois qu'une, echapper à sa propre mort, la retarder, retarder celle de ses proches.
Alors on peut faire toutes les lois qu'on veut, toutes les politiques qu'on veut. des quotas, des rafles, des délations. Tout. Mais ça ne sert qu'à une seule chose : à condamner l'Homme de vouloir vivre. A condamner l'Homme pour n'être pas nait au bon endroit, à le condamner pour avoir enfreint la propriété nationale. Mais jamais ça ne le résignera à se laisser mourir. Jamais ça n'atteindra le plus primaire des instincts, celui de survivre.
15 morts de plus au milieu des océans. 15 morts anonymes, clandestins de nos vies faciles. 15 morts que personnes ne pleurera, n'honorera sauf par ceux qu'ils avaient quittés pour les aider à vivre. Mais il faut avoir le temps des larmes, et c'est un luxe innaccessible pour cet étranger, cet autre monde, celui qu'on pille, qu'on oublie. Il est temps de rassembler l'argent qu'ils n'ont pas pour payer les requins de ne pas bouffer au moins l'intestin.
15 morts mort à temps, morts avant nos délations, nos accusations, nos alibis. 15 morts qu'on ne pourra pas accuser de voler notre pain, nos allocations, notre travail. mais chut...c'est autour du petit frère maintenant de voguer la galère. C'est au tour du petit frère maintenant de sauver sa mort pour l'enfer. C'est autour du petit frère de quitter sa mère.