BILAN
Parait que c'est l'heure des bilans, alors je vais faire le mien....
Ce qui veut dire que le compteur que j'ai rajouté est à la masse. J'ai fait bien plus de victimes que je ne le pensais.....
D'avoir tenté la classification en catégorie de mes billets est à l'heure du bilan très opportun ! En effet, si je devais faire un classement pour en conclure une analyse ça donnerait à peu près ça :
L'humain, roi des bétises et autres inconvénients fait de son mieux pour satisfaire les RG indissociables des polytics. De temps en temps il fait semblant de regarder le monde mais ce contrefous totalement de son environnement. Il aime marcher droit, papa ne dit pas bcp de conneries et sans surprise aucune l'échange solidaire n'est qu'un concept de bonne conscience à l'application inexistante.
Ce bilan me parait satisfaisant aux vues de ces cons générent...
Enfin, vu qu'il y a une journée record et que c'était y a pile un an, je vous redis la même chose. Après l'avoir lu, 1 an après, j'ai pas grand chose à rajouter....
Je me laisse envahir par la magie de noël. L'excitation de mon fils, son impatience rigolote, son imagination sans faille, son impossible à lui, me donne envie de me laisser bercer par cette chaleur de fin d'année émanant des couleurs d'un papier cadeau, d'un sapin ridicule qui clignote, de l'idée de sa famille.
Je sais que beaucoup ici se méprennent sur mon compte, me prenant pour quelqu'un d'amer, de persécuté, de noir, de triste. Ce n'est pas moi qui suis comme ça, c'est le monde. Regardez mieux ces pages, ce n'est pas moi qui vous irrite, qui vous agace, ce sont ces faits, rapportés jour après jour, qui nous rendent fatalement responsable. Mais ma vie derrière l'écran n'a rien à voir. J'ai la chance de la douceur d'un amour qui m'offre le droit de passer de mère, à amie, à amante, à femme dans des transitions faciles et évidentes. J'ai la chance de la douceur d'un foyer, d'une table à mettre, de personnes à embrasser du matin jusqu'au matin...Je ne considère rien d'acquis et connais trop la fragilité de l'instant. Chaque jour j'apprend donc à ne pas aimer plus mais mieux. J'aime la Vie et ne la prend finalement pas pour autre chose que ce qu'elle est : un moment éphémère, où le temps s'inscrit dans ton sang. Et avant que ce dernier ne fasse son dernier tour j'ai décidé de laisser la place à mes rêves, à mon utopie, tout ce qui fait la réalité de ma vie. Vivre n'est pas raisonnable, tant de conscience pour une "pré-poussière", tant de pouvoir pour des êtres mourants. Prendre ces quelques années trop au sérieux c'est se jeter dans le trou sans avoir eu la chance d'exister, c'est essayer de réduire son malheur au lieu de construire son bonheur. Les gens qui cherchent la reconnaissance sont ceux qui ne se reconnaissent pas eux-même. Pourquoi vouloir marquer le temps quand inéluctablement, c'est le temps qui nous marque ? Prendre le temps de vivre ne sert à rien, seul vaut celui qui sert à ne pas mourir. Ce temps là je l'ai trouvé dans la colère rassurante qui ne repousse pas la limite de tes inacceptables, dans la lutte utopique de notre monde en paix, de notre monde en joie, de notre monde simple, logique, facile, de notre monde libre, fier, égalitaire. Je l'ai trouvé dans l'envie toujours plus forte à ne pas me résigner, à ne pas accepter, je l'ai trouvé dans le besoin tjs plus fort d'y croire chaque jour un peu plus encore.
Le pire c'est que je crois aussi que c'est facile...En ce jour de noel, bcp vont penser à ces gens qui meurent de faim toutes les 6 sec (1...2...3...4...5...6, un de plus), à ces enfants décharnés ou à ceux bombardés, à ceux qui n'ont rien en général. Bcp, le devoir de conscience passé vont pleurer sur ce qu'ls n'ont pas. C'est la base de tout homme contemporain. Spéculer sa vie sur une hypothétique posséssion. Mais ce soir ne pensez pas à ces crevards de bonne conscience de l'autre côté du monde et fermez les yeux sur ceux qui sont sous vos fenêtres. Levez la tête, regerdez ce plafond qui vous protège, prenez la main que vous ne prenez jamais assez des gens que vous aimez, regardez cette table où se trouve à manger, regardez votre blouson que vous avez même pu oter, regardez cette eau qui coule du robinet, ce vin qui va vous abreuver, regardez juste ce que vous avez. Un toit, des personnes que vous aimez, à manger, à boire. Que faut-il de plus ? Se dire que c'est bien assez...C'est très cliché, très mièvrerie de fin d'année, mais apprenez à réver en grand, à espérer démesuré et être heureux du peu, de l'essentiel, de l'utile. Offrez vous le temps de jouir de ce que vous avez et pas le perdre à supposer ce que vous pourriez avoir de plus. Pensez à vous ce soir, imposez-vous au bonheur du rien, du léger, de l'évident et faite le traner pendant tout un an. Il existe un principe mathématique : si beaucoup n'ont rien c'est que trop peu ont beaucoup. Ce n'est pas une question de partage de richesses, c'est juste pas bouffer la part de ton voisin et ça, y a que ta conscience qui peut qque chose pour toi, pour eux...
Dans tous les cas je vous espère heureux ce soir, comme tous les autres soirs. Je n'ai pas de haine, d'amertume ni en ce jour, ni en aucun autre. On m'a appris la satisfaction de l'essentiel ce qui me laisse tout le temps pour l'évident, ça a l'avantage de la sérénité. Je ne sais pas où je vais, ni qui je suis mais le principal c'est que je sais enfin qui je ne suis pas.
Passez de bonnes fêtes et au milieu des cadeaux, n'oubliez jamais qu'on ne peut finalement offrir que ce qu'on a.
1 an plus tard...j'ai 3 mômes qui s'excitent devant un sapin dont 2 effondrés que l'on doit reconstruire si seulement ils veulent bien nous fournir le ciment. Cette année m'a convaincue dans ma bétise de ne rien posséder, me rappelant souvent que décidément rien ne dure. Si ça vous laisse le temps de la tristesse, de l'amertume, du pouvoir, de la guerre, de la vengeance, des regrets j'en suis désolée. Le seul bilan qui vaille c'est celui qui te compte en poussière toutes taxes comprises. A partir de là, y a t'il d'autres intérêts, d'autres utilités, que le rêve et la folie ?
Conclusion, il y a bien un changement...Ce soir je ne vous espère pas heureux, je vous espère réveurs et fous, comme tous les autres soirs...
Ce qui veut dire que le compteur que j'ai rajouté est à la masse. J'ai fait bien plus de victimes que je ne le pensais.....
D'avoir tenté la classification en catégorie de mes billets est à l'heure du bilan très opportun ! En effet, si je devais faire un classement pour en conclure une analyse ça donnerait à peu près ça :
L'humain, roi des bétises et autres inconvénients fait de son mieux pour satisfaire les RG indissociables des polytics. De temps en temps il fait semblant de regarder le monde mais ce contrefous totalement de son environnement. Il aime marcher droit, papa ne dit pas bcp de conneries et sans surprise aucune l'échange solidaire n'est qu'un concept de bonne conscience à l'application inexistante.
Ce bilan me parait satisfaisant aux vues de ces cons générent...
Enfin, vu qu'il y a une journée record et que c'était y a pile un an, je vous redis la même chose. Après l'avoir lu, 1 an après, j'ai pas grand chose à rajouter....
Je me laisse envahir par la magie de noël. L'excitation de mon fils, son impatience rigolote, son imagination sans faille, son impossible à lui, me donne envie de me laisser bercer par cette chaleur de fin d'année émanant des couleurs d'un papier cadeau, d'un sapin ridicule qui clignote, de l'idée de sa famille.
Je sais que beaucoup ici se méprennent sur mon compte, me prenant pour quelqu'un d'amer, de persécuté, de noir, de triste. Ce n'est pas moi qui suis comme ça, c'est le monde. Regardez mieux ces pages, ce n'est pas moi qui vous irrite, qui vous agace, ce sont ces faits, rapportés jour après jour, qui nous rendent fatalement responsable. Mais ma vie derrière l'écran n'a rien à voir. J'ai la chance de la douceur d'un amour qui m'offre le droit de passer de mère, à amie, à amante, à femme dans des transitions faciles et évidentes. J'ai la chance de la douceur d'un foyer, d'une table à mettre, de personnes à embrasser du matin jusqu'au matin...Je ne considère rien d'acquis et connais trop la fragilité de l'instant. Chaque jour j'apprend donc à ne pas aimer plus mais mieux. J'aime la Vie et ne la prend finalement pas pour autre chose que ce qu'elle est : un moment éphémère, où le temps s'inscrit dans ton sang. Et avant que ce dernier ne fasse son dernier tour j'ai décidé de laisser la place à mes rêves, à mon utopie, tout ce qui fait la réalité de ma vie. Vivre n'est pas raisonnable, tant de conscience pour une "pré-poussière", tant de pouvoir pour des êtres mourants. Prendre ces quelques années trop au sérieux c'est se jeter dans le trou sans avoir eu la chance d'exister, c'est essayer de réduire son malheur au lieu de construire son bonheur. Les gens qui cherchent la reconnaissance sont ceux qui ne se reconnaissent pas eux-même. Pourquoi vouloir marquer le temps quand inéluctablement, c'est le temps qui nous marque ? Prendre le temps de vivre ne sert à rien, seul vaut celui qui sert à ne pas mourir. Ce temps là je l'ai trouvé dans la colère rassurante qui ne repousse pas la limite de tes inacceptables, dans la lutte utopique de notre monde en paix, de notre monde en joie, de notre monde simple, logique, facile, de notre monde libre, fier, égalitaire. Je l'ai trouvé dans l'envie toujours plus forte à ne pas me résigner, à ne pas accepter, je l'ai trouvé dans le besoin tjs plus fort d'y croire chaque jour un peu plus encore.
Le pire c'est que je crois aussi que c'est facile...En ce jour de noel, bcp vont penser à ces gens qui meurent de faim toutes les 6 sec (1...2...3...4...5...6, un de plus), à ces enfants décharnés ou à ceux bombardés, à ceux qui n'ont rien en général. Bcp, le devoir de conscience passé vont pleurer sur ce qu'ls n'ont pas. C'est la base de tout homme contemporain. Spéculer sa vie sur une hypothétique posséssion. Mais ce soir ne pensez pas à ces crevards de bonne conscience de l'autre côté du monde et fermez les yeux sur ceux qui sont sous vos fenêtres. Levez la tête, regerdez ce plafond qui vous protège, prenez la main que vous ne prenez jamais assez des gens que vous aimez, regardez cette table où se trouve à manger, regardez votre blouson que vous avez même pu oter, regardez cette eau qui coule du robinet, ce vin qui va vous abreuver, regardez juste ce que vous avez. Un toit, des personnes que vous aimez, à manger, à boire. Que faut-il de plus ? Se dire que c'est bien assez...C'est très cliché, très mièvrerie de fin d'année, mais apprenez à réver en grand, à espérer démesuré et être heureux du peu, de l'essentiel, de l'utile. Offrez vous le temps de jouir de ce que vous avez et pas le perdre à supposer ce que vous pourriez avoir de plus. Pensez à vous ce soir, imposez-vous au bonheur du rien, du léger, de l'évident et faite le traner pendant tout un an. Il existe un principe mathématique : si beaucoup n'ont rien c'est que trop peu ont beaucoup. Ce n'est pas une question de partage de richesses, c'est juste pas bouffer la part de ton voisin et ça, y a que ta conscience qui peut qque chose pour toi, pour eux...
Dans tous les cas je vous espère heureux ce soir, comme tous les autres soirs. Je n'ai pas de haine, d'amertume ni en ce jour, ni en aucun autre. On m'a appris la satisfaction de l'essentiel ce qui me laisse tout le temps pour l'évident, ça a l'avantage de la sérénité. Je ne sais pas où je vais, ni qui je suis mais le principal c'est que je sais enfin qui je ne suis pas.
Passez de bonnes fêtes et au milieu des cadeaux, n'oubliez jamais qu'on ne peut finalement offrir que ce qu'on a.
1 an plus tard...j'ai 3 mômes qui s'excitent devant un sapin dont 2 effondrés que l'on doit reconstruire si seulement ils veulent bien nous fournir le ciment. Cette année m'a convaincue dans ma bétise de ne rien posséder, me rappelant souvent que décidément rien ne dure. Si ça vous laisse le temps de la tristesse, de l'amertume, du pouvoir, de la guerre, de la vengeance, des regrets j'en suis désolée. Le seul bilan qui vaille c'est celui qui te compte en poussière toutes taxes comprises. A partir de là, y a t'il d'autres intérêts, d'autres utilités, que le rêve et la folie ?
Conclusion, il y a bien un changement...Ce soir je ne vous espère pas heureux, je vous espère réveurs et fous, comme tous les autres soirs...