TROP CHER POUR TOI
"Tout a un prix, même les convictions et la dignité, suffit d'avoir les moyens.
Ca y est, ca chauffe dans les cafetières et pourtant, tout est à vendre, et votre prix à vous c'est combien????
Tssss pas dénervement, réfléchissez calmement.....
Du fric, un sommeil d'ange, plus d'angoisses,l'opulence pour ses enfants.... Réflechissez et convenez de la faiblesse humaine. " Alfonso
J'ai réfléchi Alfonso, et pas qu'une fois, c'est une question qui s'impose souvent à moi dans des périodes où mes choix font la vie plus dure. Quand les assiettes sont vides, le toit compromis, quand il faut vendre le peu de livres, ta seule richesse, pour amener ton môme chez le toubib. Quand la mer n'est qu'une carte postale, quand les objets alléchants ne sont jamais ailleurs que derrière une vitrine, quand le demain ne se permet que si t'as les moyens. Quand elle vient cette question je m'asseois. Je regarde ma petite vie, les trottoirs arpentés, je retrace mes racines, celles que je ne trouve pas je les dessine. Je n'ai qu'une évidence : moi. Je ne suis née de rien pour y retourner, pourquoi alors faire l'effort de ce que je ne suis pas. Je suis un être éphémère ayant donné les pleins pouvoirs à la fée mère. Celle qui permet le voeu, l'espoir et l'envie. Celle qui dans sa baguette n'a que la magie du courage de l'expression. Dans ce blog et les autres je lance des morceaux de vie qui m'ont fait. Tu peux t'amuser si tu veux à les retrouver. J'ai bercé la mort dans ce qu'elle a de plus violent avant même d'avoir les boutons d'adolescent. Mais finalement La mort est une bonne leçon de vie, elle l'a rend moins dramatique, moins sérieuse, sa violence l'a rend plus douce. Et c'est comme ça que je la vois la vie, douce légère et heureuse...Ca me donne la mesure, la mesure de l'idée, la mesure du r^ve et de sa réalité. Je conviens de la faiblesse humaine et surtout de la mienne. Mais à ma vie, je n'y met pas de prix. Ma dignité non plus, je l'ai vendue y a longtemps, la récupérer m'a coutée trop cher. Je recommencerai pas crois moi ! Le SAV est à chier...On revend les choses hors de prix ici bas. Quant à mes convictions, je n'en ai aucune, à la rigueur le doute de celles ci. J'ai des espoirs, des idées, des envies, je n'ai aucun besoin si ce n'est celui du yeux heureux de mon fils et son père. C'est assise au final que je me relève. Non je ne vendrai rien. Je pourrai faire prof, on m'a donné les diplomes pour, ça serait facile et rassurant, je ne le peux pas. Je ne veux pas enseigner, je veux transmettre. Je ne veux pas noter, corriger, je veux permettre. Je pars du principe que la meilleure manière de s'opposer à quelque chose qui ne vous convient pas est de ne pas le cautionner. J'avoue que je suis un peu dans la merde. Vu qu'il y a pleins de choses qui ne me conviennent je me retrouve au milieu des brebis. Ca reste à jamais qu'une histoire de choix. Et puis comment aurai-je le droit quand ma seule idée d'éducation que je veux donner à mon fils est de s'appartenir, de ne pas se vendre, de vivre à la mesure de ses envies, de se donner les moyens d'une illusion de liberté, ne pas brader son insolence et sa fougue pour du mobilier. Quelle serait la crédibilité du propos si sa mère s'était vendue pour acheter une télé ou un appart avec vue sur saint tropez ? Comment aurai-je le droit quand dans les yeux de mon père je vois toute la fierté à ne pas plier. 60 ans de luttes et d'utopies. Il a les rides creusées de rires et de joies, de désillusions mais jamais de désespoir, il a la vieillesse fière d'accomplissement, de dignité. Ca ne lui a pas rendu la vie facile, il aurait pu lui aussi se vendre, au moins un peu, histoire de nous mettre à l'abri, de nous bercer dans l'oppulence. Mais il m'en donne de l'oppulence. elle est juste faite d'amour et de reconnaissance. A lui seul, il est mon sommeil d'ange, ma certitude du possible. Ma vie n'a pas besoin de sécurité, naitre te met d'emblée en danger. Je veux la griller, la cramer de fièvres enthousiastes, ce feu au fond des entrailles qui m'a tjs tenu chaud sur mes coins de bitume je vais l'entretenir. Celui qui va tenter de me monnayer va récolter aux mieux des cendres froides d'un vieu cendrier. Plus y aura de millions, plus je lui rierai au nez. Je te permet le doute de ceci. L'homme qui partage ma vie depuis 8 ans a eu du mal à intégrer l'idée...Ma véritable trouille est la résignation et celle là crois moi je vais rien faire pour la dompter. Je suis en vie, dans la vie que j'ai choisi, ça n'a pas de prix. Si ! Celui de la mort mais je suis encore trop jeune pour ça. Elle m'a déjà attendue, elle peut attendre encore un peu. Je suis une nénétte pas très futée tu sais. Sans logique je suis perdue. Besoin que ce soit simple pour fonctionner. Moi penser que guerre pas bien, que petis n'enfants qui meurent de faim pas bien non plus, que étrangers qui tentent de battre les 400km nage libre, pas bien, que y en a pas bcp qu'ont trop à bouffer et bcp trop qu'ont rien à manger, beurk c'est vilain, que l'injustice c'est tout pas bo aussi, que la liberté d'expression est essentielle. Que le respect de l'autre soit évident. Logiquement je ne peux pas critiquer ou réclamer mon droit à la parole si je me sers de ce système pour me nourrir. Ca me demanderait plusieurs neurones dans la catégories vices et fourberies et j'en ai qu'un à allouer à toutes les catégories. Donc comme moi vouloir que la terre soit toute belle et les gens tous gentils, moi me donner la crédibilité et du sens à mon vouloir. Et toi pas pouvoir acheter ça.
Je t'ai fait une spéciale dédicace musicale....prend le temps d'écouter ce qu'elle dit et sors (si tu y es) du cliché du rappeur décérébré. J'aurai eu son talent j'aurai pu écrire ses paroles, peut-être parce que nos parcours se rejoignent. J'ai jamais rien eu à perdre et je veux pas que ça change. Se mettre à protéger ses biens c'est commencer par s'exclure du monde. Par contre, protéger les siens c'est y rentrer au centre...
Ah oui ! à l'heure où je t'écris y a aussi la chieuse qu'est entrain de plancher sur tes questions. Je te colle le lien dès que je l'ai.
ça y est je l'ai ! c'est là
Ca y est, ca chauffe dans les cafetières et pourtant, tout est à vendre, et votre prix à vous c'est combien????
Tssss pas dénervement, réfléchissez calmement.....
Du fric, un sommeil d'ange, plus d'angoisses,l'opulence pour ses enfants.... Réflechissez et convenez de la faiblesse humaine. " Alfonso
J'ai réfléchi Alfonso, et pas qu'une fois, c'est une question qui s'impose souvent à moi dans des périodes où mes choix font la vie plus dure. Quand les assiettes sont vides, le toit compromis, quand il faut vendre le peu de livres, ta seule richesse, pour amener ton môme chez le toubib. Quand la mer n'est qu'une carte postale, quand les objets alléchants ne sont jamais ailleurs que derrière une vitrine, quand le demain ne se permet que si t'as les moyens. Quand elle vient cette question je m'asseois. Je regarde ma petite vie, les trottoirs arpentés, je retrace mes racines, celles que je ne trouve pas je les dessine. Je n'ai qu'une évidence : moi. Je ne suis née de rien pour y retourner, pourquoi alors faire l'effort de ce que je ne suis pas. Je suis un être éphémère ayant donné les pleins pouvoirs à la fée mère. Celle qui permet le voeu, l'espoir et l'envie. Celle qui dans sa baguette n'a que la magie du courage de l'expression. Dans ce blog et les autres je lance des morceaux de vie qui m'ont fait. Tu peux t'amuser si tu veux à les retrouver. J'ai bercé la mort dans ce qu'elle a de plus violent avant même d'avoir les boutons d'adolescent. Mais finalement La mort est une bonne leçon de vie, elle l'a rend moins dramatique, moins sérieuse, sa violence l'a rend plus douce. Et c'est comme ça que je la vois la vie, douce légère et heureuse...Ca me donne la mesure, la mesure de l'idée, la mesure du r^ve et de sa réalité. Je conviens de la faiblesse humaine et surtout de la mienne. Mais à ma vie, je n'y met pas de prix. Ma dignité non plus, je l'ai vendue y a longtemps, la récupérer m'a coutée trop cher. Je recommencerai pas crois moi ! Le SAV est à chier...On revend les choses hors de prix ici bas. Quant à mes convictions, je n'en ai aucune, à la rigueur le doute de celles ci. J'ai des espoirs, des idées, des envies, je n'ai aucun besoin si ce n'est celui du yeux heureux de mon fils et son père. C'est assise au final que je me relève. Non je ne vendrai rien. Je pourrai faire prof, on m'a donné les diplomes pour, ça serait facile et rassurant, je ne le peux pas. Je ne veux pas enseigner, je veux transmettre. Je ne veux pas noter, corriger, je veux permettre. Je pars du principe que la meilleure manière de s'opposer à quelque chose qui ne vous convient pas est de ne pas le cautionner. J'avoue que je suis un peu dans la merde. Vu qu'il y a pleins de choses qui ne me conviennent je me retrouve au milieu des brebis. Ca reste à jamais qu'une histoire de choix. Et puis comment aurai-je le droit quand ma seule idée d'éducation que je veux donner à mon fils est de s'appartenir, de ne pas se vendre, de vivre à la mesure de ses envies, de se donner les moyens d'une illusion de liberté, ne pas brader son insolence et sa fougue pour du mobilier. Quelle serait la crédibilité du propos si sa mère s'était vendue pour acheter une télé ou un appart avec vue sur saint tropez ? Comment aurai-je le droit quand dans les yeux de mon père je vois toute la fierté à ne pas plier. 60 ans de luttes et d'utopies. Il a les rides creusées de rires et de joies, de désillusions mais jamais de désespoir, il a la vieillesse fière d'accomplissement, de dignité. Ca ne lui a pas rendu la vie facile, il aurait pu lui aussi se vendre, au moins un peu, histoire de nous mettre à l'abri, de nous bercer dans l'oppulence. Mais il m'en donne de l'oppulence. elle est juste faite d'amour et de reconnaissance. A lui seul, il est mon sommeil d'ange, ma certitude du possible. Ma vie n'a pas besoin de sécurité, naitre te met d'emblée en danger. Je veux la griller, la cramer de fièvres enthousiastes, ce feu au fond des entrailles qui m'a tjs tenu chaud sur mes coins de bitume je vais l'entretenir. Celui qui va tenter de me monnayer va récolter aux mieux des cendres froides d'un vieu cendrier. Plus y aura de millions, plus je lui rierai au nez. Je te permet le doute de ceci. L'homme qui partage ma vie depuis 8 ans a eu du mal à intégrer l'idée...Ma véritable trouille est la résignation et celle là crois moi je vais rien faire pour la dompter. Je suis en vie, dans la vie que j'ai choisi, ça n'a pas de prix. Si ! Celui de la mort mais je suis encore trop jeune pour ça. Elle m'a déjà attendue, elle peut attendre encore un peu. Je suis une nénétte pas très futée tu sais. Sans logique je suis perdue. Besoin que ce soit simple pour fonctionner. Moi penser que guerre pas bien, que petis n'enfants qui meurent de faim pas bien non plus, que étrangers qui tentent de battre les 400km nage libre, pas bien, que y en a pas bcp qu'ont trop à bouffer et bcp trop qu'ont rien à manger, beurk c'est vilain, que l'injustice c'est tout pas bo aussi, que la liberté d'expression est essentielle. Que le respect de l'autre soit évident. Logiquement je ne peux pas critiquer ou réclamer mon droit à la parole si je me sers de ce système pour me nourrir. Ca me demanderait plusieurs neurones dans la catégories vices et fourberies et j'en ai qu'un à allouer à toutes les catégories. Donc comme moi vouloir que la terre soit toute belle et les gens tous gentils, moi me donner la crédibilité et du sens à mon vouloir. Et toi pas pouvoir acheter ça.
Je t'ai fait une spéciale dédicace musicale....prend le temps d'écouter ce qu'elle dit et sors (si tu y es) du cliché du rappeur décérébré. J'aurai eu son talent j'aurai pu écrire ses paroles, peut-être parce que nos parcours se rejoignent. J'ai jamais rien eu à perdre et je veux pas que ça change. Se mettre à protéger ses biens c'est commencer par s'exclure du monde. Par contre, protéger les siens c'est y rentrer au centre...
Ah oui ! à l'heure où je t'écris y a aussi la chieuse qu'est entrain de plancher sur tes questions. Je te colle le lien dès que je l'ai.
ça y est je l'ai ! c'est là