TOUCHE PAS A MON GYNECO !
La France fait des efforts pour régresser ça on peut pas lui enlever ! Renier autant de droits et d'avancées ça demande quand même vachement de boulot !
Le problème d'aujourd'hui est comme qui dirait gynécologique. Roselyne, qui il est vrai doit pas faire souvent vérifier sa tuyauterie, veut faire passer le médecin traitant devant le gynécologue notamment pour "les soins de premiers secours" (frotis, suivi de grossesse, contraception, ménopause etc).
De l'avis de ma gynéco je suis une femme et je pense que mon opinion doit pas être si différente de la majorité féminine. Au risque de parler crument, il est hors de question que j'écarte les jambes devant celui qui peut aussi regarder les amygdales de mon fils. Y a des visions qu'on doit pas mélanger...J'ai un rapport privilégié avec ma gynéco, comme bcp de femmes. Ce qui est dit en consultation relève de l'intimité la plus fragile. On lui confie des choses qu'on ne dirait pas au toubib qui soigne ton mari, tes enfants. Avoir un accès direct à son gynécologue est primordial. Au seul niveau de la santé, je vous ai relevé quelques chiffres :
- taux d’hystérectomies de 6,7 %, contre 40 % aux États-Unis
- taux de survie de 80,5 % en cas de cancer du sein, contre 69 % en Angleterre et 65 % au Canada ou bien que le cancer du col a reculé de quatre fois en vingt ans.
C'est vrai, nous n'avons pas l'habitude des bons chiffres, alors on travaille à les agraver. Déjà en 1986 on a supprimé la formation en gynécologie médicale à la Faculté (elle avait été créée en 1960). Ce n’est qu’en 2003 qu’un diplôme de gynécologie médicale est à nouveau créé, grâce à l’intervention acharnée des femmes et du Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM). Il était prévu 60 postes d'interne, on en attribue que 20. D’ici 2 ans, en 2010, il ne restera que 1.000 gynécos pour 20 millions de femmes, et si rien n’est fait, 600 gynécos en 2015, 180 en 2020
Le docteur dat, vice présidente de la FNCGM et qui est aussi ma gynéco ( oui jusqu'à mon intimité j'ouvre la voie du militantisme !) m'a donnée quelques liens. Voici ces propos :
Elle estime qu'il faudrait 70 postes d'internat pour assurer la relève. Quant aux traitements de certains aspects de la gynécologie par la médecine générale elle en pense pas moins...Confrontés à un cas identique, le gynécologue a aussi une approche différente du généraliste, estime le Dr Dat. « Pour une femme de 48 ans présentant des règles très abondantes et dont l´échographie révèle la présence d´un fibrome, le généraliste préconisera plus facilement l´hystérectomie alors que le gynécologue tentera d´abord un traitement médicamenteux, afin de conduire
la patiente plus sereinement jusqu´à la ménopause », assure-t-elle.
A mon petit niveau, ce dont je suis sûre c'est que si le toubib peut effectivement travailler sur les organes génitaux et reproductifs de la femme, seul le gynéco peut trvailler aussi sur l'intimité, la confiance, la sexualité de la femme. Et c'est en ça que la gynécologie est essentielle, elle est un lien direct entre la femme et sa féminité, son intimité. Elle dépasse largement le plan médical de la chose et considère la femme dans son entier ne focalisant jamais uniquement sur son vagin ou son utérus. Mais ça Roselyne, avec la gueule qu'elle a, elle peut pas le savoir ! Avec elle un mécano avec une bonne clé de 12 ferait l'affaire !
Je vous engage donc une fois de plus à signer une pétition. La 1ère lancée avait récolté 3 millions de signatures et amené le retablissement du diplome gynécologique en 2003.
Ceci n'est pas réservé qu'aux femmes, les hommes aussi peuvent signer. Ben oui imagines ! t'aimerais que le mec qui te demande de tousser ou de pisser dans le flacon trifouille en plus la foufoune de ta femme ?
Le problème d'aujourd'hui est comme qui dirait gynécologique. Roselyne, qui il est vrai doit pas faire souvent vérifier sa tuyauterie, veut faire passer le médecin traitant devant le gynécologue notamment pour "les soins de premiers secours" (frotis, suivi de grossesse, contraception, ménopause etc).
De l'avis de ma gynéco je suis une femme et je pense que mon opinion doit pas être si différente de la majorité féminine. Au risque de parler crument, il est hors de question que j'écarte les jambes devant celui qui peut aussi regarder les amygdales de mon fils. Y a des visions qu'on doit pas mélanger...J'ai un rapport privilégié avec ma gynéco, comme bcp de femmes. Ce qui est dit en consultation relève de l'intimité la plus fragile. On lui confie des choses qu'on ne dirait pas au toubib qui soigne ton mari, tes enfants. Avoir un accès direct à son gynécologue est primordial. Au seul niveau de la santé, je vous ai relevé quelques chiffres :
- taux d’hystérectomies de 6,7 %, contre 40 % aux États-Unis
- taux de survie de 80,5 % en cas de cancer du sein, contre 69 % en Angleterre et 65 % au Canada ou bien que le cancer du col a reculé de quatre fois en vingt ans.
C'est vrai, nous n'avons pas l'habitude des bons chiffres, alors on travaille à les agraver. Déjà en 1986 on a supprimé la formation en gynécologie médicale à la Faculté (elle avait été créée en 1960). Ce n’est qu’en 2003 qu’un diplôme de gynécologie médicale est à nouveau créé, grâce à l’intervention acharnée des femmes et du Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM). Il était prévu 60 postes d'interne, on en attribue que 20. D’ici 2 ans, en 2010, il ne restera que 1.000 gynécos pour 20 millions de femmes, et si rien n’est fait, 600 gynécos en 2015, 180 en 2020
Le docteur dat, vice présidente de la FNCGM et qui est aussi ma gynéco ( oui jusqu'à mon intimité j'ouvre la voie du militantisme !) m'a donnée quelques liens. Voici ces propos :
Elle estime qu'il faudrait 70 postes d'internat pour assurer la relève. Quant aux traitements de certains aspects de la gynécologie par la médecine générale elle en pense pas moins...Confrontés à un cas identique, le gynécologue a aussi une approche différente du généraliste, estime le Dr Dat. « Pour une femme de 48 ans présentant des règles très abondantes et dont l´échographie révèle la présence d´un fibrome, le généraliste préconisera plus facilement l´hystérectomie alors que le gynécologue tentera d´abord un traitement médicamenteux, afin de conduire
la patiente plus sereinement jusqu´à la ménopause », assure-t-elle.
A mon petit niveau, ce dont je suis sûre c'est que si le toubib peut effectivement travailler sur les organes génitaux et reproductifs de la femme, seul le gynéco peut trvailler aussi sur l'intimité, la confiance, la sexualité de la femme. Et c'est en ça que la gynécologie est essentielle, elle est un lien direct entre la femme et sa féminité, son intimité. Elle dépasse largement le plan médical de la chose et considère la femme dans son entier ne focalisant jamais uniquement sur son vagin ou son utérus. Mais ça Roselyne, avec la gueule qu'elle a, elle peut pas le savoir ! Avec elle un mécano avec une bonne clé de 12 ferait l'affaire !
Je vous engage donc une fois de plus à signer une pétition. La 1ère lancée avait récolté 3 millions de signatures et amené le retablissement du diplome gynécologique en 2003.
POURRONS-NOUS, DEMAIN, CONSULTER UN GYNÉCOLOGUE MÉDICAL ?
Ceci n'est pas réservé qu'aux femmes, les hommes aussi peuvent signer. Ben oui imagines ! t'aimerais que le mec qui te demande de tousser ou de pisser dans le flacon trifouille en plus la foufoune de ta femme ?